La plupart des enfants ne porteront plus de couches ou de culottes d’entrainement à l’âge de 3 ou 4 ans. Toutefois, bien évidemment, ce n’est pas une règle immuable. Certains prendront plus de temps, d’autres moins. Chaque enfant est différent et, malgré ce qu’en disent les experts, votre enfant vous fera savoir quand il sera prêt.

Le moment venu, l’enfant commence à s’ajuster à la situation. Il faut toutefois se rappeler qu’il vit une transition. Des « accidents » peuvent arriver, surtout la nuit. Je sais de quoi je parle parce qu’il a fallu un certain temps à mon petit garçon pour comprendre qu’il ne faut pas attendre quand on a envie! Il se retenait toujours, le temps de finir son jeu ou son casse-tête, et puis… oups! La nuit a aussi posé son lot de difficultés au début, mais avec de la patience, tout s’est réglé!

Fait intéressant, l’incontinence nocturne n’est peut-être pas simplement comportementale. En effet, des études ont montré que si l’un des parents mouillait son lit quand il était petit, ses enfants pourraient éprouver le même problème. Autrement dit, la génétique pourrait avoir un rôle à jouer.

Mouiller son lit la nuit n’est pas inhabituel. Beaucoup d’enfants le font, car le contrôle de leur vessie n’est pas encore totalement développé. Cependant, des causes autres que physiques pourraient aussi être en jeu. Si c’est le cas, il vous faudra faire preuve de patience et de compréhension avec votre enfant. Si vous pensez avoir besoin d’aide, fiez-vous à votre intuition et consultez votre pédiatre.

Voici quelques conseils qui nous ont été utiles à mon fils et à moi pour traverser cette étape :

1) Utilisez un couvre-matelas imperméable

J’ai toujours posé un couvre-matelas imperméable dans le berceau de mon fils et aussi dans son lit d’enfant. Cela facilitait le nettoyage quand il y avait de petits « accidents » et protégeait le matelas des acariens et de la moisissure; le jour du lavage, je n’avais qu’à le mettre dans la laveuse en même temps que les draps. Quand est venu le temps de faire dormir mon petit sans couche ni culotte d’entrainement, je prenais soin de placer une protection supplémentaire pour pouvoir changer le lit rapidement et facilement au milieu de la nuit.

2) Réduisez la consommation de liquide avant le coucher

Je m’assurais que mon fils ne buvait pas trop avant d’aller au lit. Cela va de soi et s’applique d’ailleurs tout autant à nous, les adultes. Si votre enfant boit suffisamment pendant la journée et est bien hydraté, alors il n’y a pas de problème à limiter ce qu’il boit avant d’aller se coucher.

3) Restez calme

La meilleure façon de réagir à un incident est de ne pas en faire de cas. Les enfants vont suivre notre exemple. Si nous demeurons calmes et nous n’en faisons pas un plat, l’enfant sera moins honteux et mal à l’aise, même s’il est 3 heures du matin! En faisant preuve de patience et de compassion, surtout quand la tentation du contraire est forte, vous contribuerez beaucoup au sain développement de l’estime de soi de votre enfant. Rappelez-vous que ces accidents ne sont pas volontaires.

un dernier tour aux toilettes avant de se mettre au lit

4) Faites-lui faire un dernier tour aux toilettes avant de se mettre au lit

Après son bain chaud et réconfortant, je laissais mon garçon choisir son pyjama et son livre d’histoire, et juste avant de le border pour la nuit, je lui faisais faire une dernière visite au petit coin. Souvent, il me disait qu’il n’avait pas besoin d’y aller, mais pourtant! En créant une bonne routine pour le coucher, vous allez rassurer et calmer votre petit, car il ne craindra pas les surprises. Les bienfaits qu’on en tire durent longtemps : une bonne hygiène de sommeil quand on est enfant se traduira par une bonne hygiène à l’âge adulte.

Angela, votre experte en sommeil